Un attrape-nigaud
Affaire de sorcellerie
[Cette « Affaire de sorcellerie » – qui apparemment n’en était pas une – a été rapportée par É. Jean Bart dans le Le Bourguignon dessalé, n° 3 de décembre 1982, une feuille ronéotée confidentielle qui réunissait quelques amateurs d’histoire et d’histoires, de Marsannay à Gevrey en passant par Couchey, Fixin et Brochon.]
Continuer la lecture de « Affaire de sorcellerie »La combe Liégeard en vers
Il existe une série de 17 cartes postales anciennes intitulées « La Combe Liégeard ». Sur chacune, un poème.
Continuer la lecture de « La combe Liégeard en vers »Cancoin, banichon et soulon
Si vous voulez insulter ces trois fleurs en latin, vous pouvez toujours les traiter respectivement de « Pulsatilla vulgaris », « Primula veris » et « Pulmonaria montana » !
Continuer la lecture de « Cancoin, banichon et soulon »Baraque(s)
L’examen des anciennes cartes montrent à Marsannay, Fixey, Brochon et Gevrey, plusieurs lieux-dits « Baraque », « Barraques » ou « Baraques » – l’orthographe et le nombre fluctuant.
Continuer la lecture de « Baraque(s) »Les carrières de la Côte
À Marsannay la rue du Carre (et non du Carré, comme on l’écrit trop souvent !) conserverait la mémoire d’un chantier de tailleurs de pierres, sans doute celles qui étaient extraites dans les carrières du Rosey. À moins que le mot ait le sens de coin, régionalisme mentionné par Mignard et Taverdet — les Suisses romands désignant encore de la sorte un angle. Mais une carre est aussi une pierre d’angle !
Continuer la lecture de « Les carrières de la Côte »Saint Tapedon
En 1734, des paroissiens de Marsannay écrivent à l’évêque pour créer une dévotion spéciale à saint Abdon. La statue de ce saint ornait encore, dans la seconde moitié du XXe siècle, l’église du village. Elle a disparu.
Continuer la lecture de « Saint Tapedon »Louis Gaitet
Louis Gaitet [fondateur du café du Rocher] est né le 17 janvier 1778 à Gevrey-Chambertin. Il est le fils du couvreur de Gevrey, Jean-Baptiste Gaitet (1748- an XI) et de Jeanne Mortet (1762-1783). Louis sera également couvreur, et s’engagera dans les armées napoléoniennes.
Continuer la lecture de « Louis Gaitet »Les mais
LA POSE DES « MAIS ».
« Pendant la nuit du 30 avril au 1er mai, les conscrits et « sous-conscrits » s’en allaient dans les bois communaux couper un charme repéré à l’avance, et quelques fagots de charmille. L’arbre, (« le mai ») était solidement planté au milieu de la place de la mairie et une branche de charmille (« un mai ») était accrochée le plus haut possible sur les maisons où habitait une jeune fille.
Continuer la lecture de « Les mais »L’alambic
« Le brandevinier ; ce mot a disparu du langage usuel. Il désignait le distillateur. Il y a cinquante ans, à Marsannay, trois de ces artisans étaient installés au village, près d’un point d’eau, la distillation nécessitant beaucoup d’eau. Depuis quatre ans, les vignerons sont obligés de conduire leur marc dans les villages voisins, un seul alambic fonctionnant pour trois ou quatre communes.
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