Typographie, bibliographie, iconographie

I. Code typographique

a) Citations

Guillemets

Les citations sont mises entre guillemets. Les guillemets utilisés dans la typographie du français sont appelés « guillemets typographiques ». Tout guillemet ouvert  [ «  ] doit être ensuite fermé [ » ]. Les guillemets typographiques se distinguent des guillemets anglais ouvrants [ “] et fermants [” ]. On ne confondra pas ces derniers avec les minutes utilisées sur le Web qui ne sont pas inclinées. (Voir également 1.3.3.)

Citation enchâssée

Pour les citations enchâssées, on combine les deux types de guillemets.

  • Ce rêve, nous l’avons de la main même de Sophie Taeuber  : «  Je rêvais… Mon index, comme sous la dictée de quelqu’un, traçait dans le sable le mot heureuse  : tout en l’écrivant, je voyais ce mot se graver profondément dans la pierre. Un bruit sourd, comme un soupir, me fit lever la tête. C’était un rocher qui se détachait et me menaçait. Il me vint alors à l’esprit que si le rocher m’écrasait, il ne resterait de moi que le mot heureuse”.  »

Place du point final

— Citation constituant elle-même une phrase  : le point final se place avant les guillemets fermants  :

  • «  Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu’il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie.  » (Charles Baudelaire)

— Citation enchâssée dans une phrase  : le point final appartient à la phrase principale  ; il est après les guillemets fermants  :

  • Selon Charles Baudelaire, «  le beau est toujours bizarre  ».

b) Notes

Signe de l’appel de notes

On peut utiliser l’astérisque [ * ], s’il y a très peu de notes, ou la numérotation placée en exposant [ nombre ]. Évitez les chiffres entre parenthèsese qui nuisent à la lecture du texte.

Emplacement de l’appel de notes

Après le nom de l’auteur  :

  • Robert Lenoble18 a souligné la position ambivalente de Pline qui, tout en reconnaissant la virtuosité des praticiens de la greffe, en limite l’usage («  la religion qui défend de greffer sur l’épine ne permet pas de tout confondre  »), au nom d’un tabou du naturel qui le pousse également à condamner le luxe.  

    18. Esquisse d’une Histoire de l’idée de nature, Paris, Albin Michel, coll. «  l’évolution de l’humanité  », 1969.

À la fin d’une citation  :
L’appel est avant le ou les signes de ponctuation (contrairement à l’usage anglais).

  • Le baroque, comme le pointe Gérard Genette, est «  l’exemple rare d’une poétique fondée sur une rhétorique19  ».

    19. Figures. Essais, Paris, Le Seuil, coll. «  Tel Quel  », 1966, p. 29-38  : «  L’or tombe sous le fer  »  ; p. 171-183  : «  Mots et merveilles  ».

Disposition des notes

En bas de page, en fin de §, ou en fin d’ouvrage. Le logiciel Word permet de gérer ces trois cas de figure.

c) Signe de pontuation

Il y a différents signes de ponctuation… Des règles fixent leur façon d’être collés ou non au mot qui précède.

Signe simple

Les signes simples comme le point [ . ], la virgule [ , ] et les trois points […] se collent au mot qui précède et sont suivis d’un espace.

  • Le bleu, le rouge et le jaune sont des couleurs. Il y en a bien d’autres… On ne les énumèrera pas toutes ici.

Signe simple comportant deux éléments graphiques

Le point-virgule [ ; ], les deux points [ : ], le point d’interrogation [ ? ] et le point d’exclamation [ ! ] sont précédés d’une espace fine insécable et suivis d’un espace normal.

  • Les signes simples comportant deux éléments graphiques sont  : les deux point, le point-virgule, le point d’interrogation, et le point d’exclamation. Attention  ! Ces signes sont précédés d’une espace fine insécable  ; ils sont suivis d’un espace normal. – Pourquoi  ? — Parce que.

Signe apparié

Pour les guillemets, crochets, parenthèses et tirets, on procède comme suit  :

— Les guillemets typographiques ouvrants [ «  ]sont précédés d’un espace normal et suivi d’une espace fine insécable. (Alors que les guilllemets anglais ouvrant [ “] se collent au mot qui suit, et les fermants [” ] au mot qui précède.)

  • «  Il ne faisait nul doute que ma façon de penser, mes centres d’intérêt et mes problématiques étaient antipathiques à bon nombre de philosophes anglais. Wittgenstein me mit au défi  :donnez-moi un exemple de règle morale.  !”  »

— La parenthèse ouvrante [ ( ]ou le crochet ouvrant [ [ ]sont précédés d’un espace et se collent au mot qui suit. La parenthèse fermante [ ) ] ou le crochet fermants [ ] ]se collent au mot qui précède et sont suivis d’un espace. Ils peuvent être enchâssés.

  • Statment : [Il y a différents types de signes de ponctuation simples. (Des règles régissent leur façon d’être collés ou non au mot qui précède.) Il faut les respecter.] Fin du statment.

— Les tirets sont précédés et suivi d’un espace-mot. On ne les confondra pas avec le trait d’union (qui est un signe typographique et non un signe de ponctuation). Les tirets sont plus long (un quart ou un demi quadratin, c’est-à-dire le quart ou la moitié de la hauteur du corps des lettres). Contrairement aux usages allemands et anglais, ils sont précédés et suivis d’un espace. Ils ne se collent jamais.

  • Les signes de ponctuationtirets, parenthèses, etc.ne doivent pas être confondus avec d’autres types de signes.

Tirets longs

On réservera les tirets les plus longs dans les cas suivants  :
— entrées de dialogues,
item d’une liste.
Attention  : l’usage sur Internet est plutôt d’utiliser des listes à puces. Dans ce cas, on ne met pas de tiret.

d) Majuscules ou non

Titre d’institution

Les règles classiques sont très compliquées. On simplifiera en adoptant la solution suivante  : Majuscule au premier mot de l’intitution.

  • Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne
  • Centre d’art contemporain, Genève
  • Musée d’art et d’histoire, Genève
  • Le Magasin, centre d’art contemporain, Grenoble
  • Musée d’art moderne de la Ville de Paris

On ne tiendra pas compte des majuscules ou minuscules que comporte le sigle de tele ou telle institution, y compris si l’usage de ladite institution est contraire.

  • Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • La Société nationale des chemins de fer français (SNCF)
  • La Société nationale des chemins de fer français (SNCF)
  • Le Musée d’art moderne et contemporain, Genève (Mamco)
  • On conservera les noms d’institutions étrangères dans leur langue d’origine, en respectant les conventions de ces langues.

    • Hochschule für Kunst und Design
    • The Massachusetts Institut of Technologie

    Nom de firme, de fabrique, de marque

    Les noms commerciaux s’écrivent avec une majuscule initiale. N’utilisez pas les guillemets :

    • deux Byrrh, un Coca-Cola, cinq Frigidaires, des fermetures Éclair

    Les noms propres passés dans le langage courant s’écrivent sans majuscule  :

    • cinq camemberts, quatre jeeps, du bordeaux, six poubelles, un côte-du-rhône

    Date

    Attention les noms des mois de l’année ne prennent pas de majuscule (contrairement à l’anglais)  :

    • Les douze mois de l’année sont  : janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre. (leçon de première année d’école primaire)

    e) Abréviation

    Quelques abréviations utiles

    apr. J.-C. après Jésus-Christloc. cit.locus citato (passage cité)
    ECaire commune M.monsieur
    av. J.-C.avant Jésus-Christmém.mémoire
    AECavant l’aire commune Mmemadame
    bibl.bibliothèquen°, nosnuméro(s)
    ca circa (vers, environ (date))NBnota bene
    cat.catalogueNDAnote de l’auteur(e)
    cf.confer (renvoi à une référence)NDLRnote de la rédaction
    chap.chapitreNDTnote du traducteur
    Ciecompagnienouv.nouveau, nouvelle
    coll.collectionop. cit.opus citato (ouvrage cité)
    CVcurriculum vitaep.page(s) (y compris au pluriel)
    Dr docteur§paragraphe
    Dredocteurer° recto
    éd.éditeur, éditionréd.rédacteur, rédaction
    etc.et cœtera
    ( jamais suivi de trois points)
    s. d.sans indication de date
    ex.exemples. l.sans indication de lieu
    hheure (précédée d’un nombre)s. l. n. d.sans lieu ni date
    haut.hauteursq.sequiturque (et suivant(e))
    ibid.ibidem (au même endroit)sqq.sequunturque (et suivant(e)s)
    id. idem (le même)St-Saint-
    i. e.id est (c’est-à-dire)t.tome
    ill.illustration(s)trad.traducteur, traduction
    ital.italiquesv° verso
    libr.librairievol. volume
    liv.livre

    Nombres ordinaux

    1er premier (et non «  1°  », qui signifie primo)
    1repremière (et non «  1ère  », typographiquement laid)
    2edeuxième (et non «  2°  », qui signifie secundo  ; ni «  2me  » ou «  2ème  »)
    3e troisième…

    Minutes et secondes

    Pour le temps des films  :

    minutes
    secondes

    Siècles

    Les siècles sont en chiffres romains (en principe en petites capitales), avec la terminaison en exposant  :

    • Ier siècle AEC
    • XIXe siècle

    Sigle

    Pour les sigles, on ne mettra pas de points après chaque lettre  ; cet ancien usage, typographiquement laid, est abandonné  :

    CFFChemins de fer fédéraux
    CIOComité international olympique
    TSRTélévision de Suisse romande

    Si le sigle s’énonce en une ou plusieurs syllabes, on pourra l’écrire en minuscules  :

    OnuOrganisation des nations unies 
    FracFonds régional d’art contemporain 

    f) Langue étrangère

    Les mot en langue étrangère se mettent en italique.

    • C’est un mythe inventé, une sorte de Märchen, un conte symbolique comme aimaient en écrire les romantiques allemands.

    II. Bibliographie

    a) Principes généraux

    L’usage le plus fréquent et le plus simple en histoire de l’art et dans les sciences humaines en général est le suivant  : 1 Nom de l’auteur, 2 titre de l’ouvrage (en italiques), 3 lieu d’édition, 4 éditeur, 5 année de publication. Cette normalisation est simple et facile à mettre en œuvre  ; elle doit être préférée à d’autres qui multiplient les points et introduisent des deux points (notamment la normalisation européenne calquée sur l’usage des sciences dures). Les items sont séparés par des virgules, la fin de la référence se termine par un point  :

    • Jurgis Baltrušaitis, Anamorphoses ou perspectives curieuses, Paris, Olivier Perrin, 1955.

    Pour le différencier du prénom, on peut mettre le nom de l’auteur en petites capitales  :

    • Maurice Besset, Qui était Le Corbusier  ?, Genève, Skira, 1968.

    On peut pratiquer l’inversion du nom et du prénom pour respecter l’ordre alphabétique des noms (procédé peu élégant en usage dans les fiches de police, les bibliothèques et autres administrations  !). On signifie cette inversion par une virgule (ou par les petites capitales)  :

    • Baltrušaitis, Jurgis, Anamorphoses ou perspectives curieuses, Paris, Olivier Perrin, 1955.
    • Crary Jonathan, Techniques of the Observer. On Vision and Modernity in the Nineteenth Century, Cambridge (Mass.) / Londres, the MIT Press, «  An October Book  », 1990.

    Quelque soit le principe adopté, il doit être le même dans tout le texte. (N’utilisez pas plusieurs codes contradictoires dans un même texte.)

    b) Titre

    Les titres restent dans leur langue d’origine.
    On séparera titre et sous-titre par un point (ou par deux points)  :

    • Georges Didi-Huberman, Fra Angelico. Dissemblance et figuration, Paris, Flammarion, 1990.
    • Michael Fried, Absorption and Theatricality : Painting and Beholder in the Age of Diderot, Berkeley, University of California Press, 1980.

    c) Lieu d’édition

    Le lieu d’édition est en français. On écrit  :
    Milan, Londres, Cologne, Munich, etc.
    et non  : Milano, London, Köln, Munchen, etc.

    d) Éditeur et date

    Le nom de l’éditeur et l’année d’édition se trouvent en général au verso de la page de titre. L’année d’édition peut parfois apparaître en fin d’ouvrage (date d’impression).

    Lorsque ces précisions manquent, on indique  : s. l. (sans lieu) ou s. d. (sans date) ou encore s. l. n. d. (sans lieu ni date).

    Il peut y avoir plusieurs éditeurs (c’est souvent le cas pour des catalogues). On séparera par une barre oblique les différents groupes lieu+édition  :

    • Le Musée d’art moderne et contemporain, Genève (Mamco)
    • Alan Bowness, Modern Sculpture, Londres, Studio Vista / New York, E. P. Duton & Co, 1965.

    Un éditeur peut aussi avoir plusieurs sièges  :

    • David Carrier, Museum Skepticism. A History of Art in Public Galleries, Durham/Londres, Duke University Press, 2006.

    Lorsqu’il y a un ambiguïté possible sur la ville on précisera l’état entre parenthèses et en abrégé  :

    • Karsten Harries, Infinity and Perspective, Cambridge (Mass.), The MIT Press, 2001.

    e) Collection

    Après l’éditeur on peut préciser la collection s’il y en a une. On la met entre guillemets  :

    • André Chastel, Le Mythe de la Renaissance (1420-1500), Genève, Skira, coll. «  Art, Idées, Histoire  », 1968.

    f) Catalogue d’exposition

    On précisera le fait qu’il s’agit d’un catalogue  :

    • Photography as Art. Art as Photography ii, cat. de l’exposition, Cassel, Fotoforum der Gesamthochschule, 1977.

    Attention  ! les références de l’exposition (son lieu, ses dates) ne sont pas forcément celles du catalogue. On les mettra entre parenthèses, si nécessaire  :

    • Let’s mix all feelings together. Baruchello, Erró, Fahlström, Liebig, cat. de l’exposition (Munich, Städtische Galerie im Lembachhaus, 21 février-4 mai 1975  ; Frankfurter Kunstverein, 20 juin-10 août 1975), Munich, Bodula Buchholz, 1975.
    • Sous le Soleil, cat. de la manifestation (1988-1991), Nice, Villa Arson, 1994.

    On peut éventuellement indiquer le nom du commissaire  :

    • Iconoclash. Beyond the Image Wars in Science, Religion and Art, cat. de l’exposition (Zentrum für Kunst und Medientechnologie, Karlsruhe, 3 mai-… 2002), org. Bruno Latour et Peter Weibel, Cambridge (Mass.), The MIT Press, 2002.

    ou le rédacteur du catalogue  :

    • Sehsucht. Das Panorama als Massenunterhaltung des 19. Jahrunderts, cat. de l’exposition (Kunst- und Auststellungshalle der Bundesrepublik Deutschland, 28 mai-10 octobre 1993), réd. Marie-Louise von Plessen, Bâle, Stroemfel/Roter Stern, 1993.

    On peut aussi préciser la ou les contributions au catalogue.

    • Cinq musées personnels, cat. de l’exposition (9 mars-21 avril 1973), Grenoble, Musée de Grenoble, 1973. [texte de Gilbert Lascault]

    g) Ouvrage traduit ou réédition

    On renvoie en principe à la première édition (sa date même fait sens). Si on a utilisé une réédition, on la placera alors entre parenthèse  :

    • Jean-YvesJouannais, Artistes sans œuvres. I would prefer not to, Paris, Hazan, 1997. (Nouvelle éd., préface de Enrique Vila-Matas, Paris, Gallimard, coll. «  Verticales, phase deux  », 2009.)
    • André Chastel, Art et Humanisme à Florence au temps de Laurent le Magnifique. Études sur la Renaissance et l’humanisme platonicien, Paris, Puf, 1959. (3e éd. mise à jour, 1982.)

    On procèdera de même pour une traduction. On indiquera le traducteur  :

    • Michael Baxandall, Painting and Experience in The Fifteenth Century Italy : A Primer in The Social History of Pictorial Style, Oxford, Oxford University Press, 1972. (L’Œil du Quatrocento. L’usage de la peinture dans l’Italie de la Renaissance, trad. fr. Yves Delsaut, Paris, Gallimard, 1985.)

    Pour vérifier ces données, on consultera pour les ouvrages français le site de la BNF.

    h) Ouvrage collectif

    Le ou les auteurs responsables de l’ouvrage sont dits le «  diriger  ». On utilisera donc l’expression «  sous la direction de  ». Évitez la formule «  éd.  » ou pire «  ed.  » qui vient de l’anglais edited by (en abrégé «  ed.  »), formule qui introduit la confusion avec l’éditeur au sens français du terme (publisher en anglais).

    • Conceptual Art : A Critical Anthology, sous la dir. de Alexander Alberro et Blake Stimson, Cambridge (Mass.), MIT Press, 1999.

    On peut aussi mettre les directeurs d’ouvrage en premier  :

    • Alexander Alberro et Blake Stimson (sous la dir. de.), Conceptual Art : A Critical Anthology, Cambridge (Mass.), MIT Press, 1999.

    i) Périodique

    On mentionnera le mois ou la saison pour une revue, le jour, pour un quotidien  :

    • Artstudio, n° 6, Paris, automne 1987.
    • Artforum, vol. IV, n° 2, New York, février 1963.
    • La Tribune de Genève, Genève, 20 janvier 1982.

    j) Article dans un périodique

    Le titre de l’article est mis entre guillemets  ; il est suivi immédiatement du nom du périodique en italique… On termine en indiquant les pages  :

    • Jean Clair, «  Une archéologie du présent  », Chroniques de l’Art vivant, n° 32, Paris, août-septembre 1972,p. 16-17.

    k) Article dans un ouvrage collectif ou un catalogue

    Mêmes principes. Cependant, on précisera l’inclusion par «  in  » ou «  dans  »  :

    • Eric Steven Raymond, «  Comment devenir un hacker  », in Libres enfants du savoir numérique. Anthologie du “libre”, sous la dir. d’Olivier Blondeau et Florent Latrive, Paris, L’Éclat, 2000, p. 255-278.
    • Jean-Paul Bouillon, «  Narration, description, événement dans la genèse de l’abstraction Kandinskienne  », in Peinture et Rhétorique, (Actes du colloque de l’Académie de France à Rome, 10-11 juin 1993), sous la dir. de Nicolas Bonfait, Paris, RMN, 1994.
    • Jean-Marc Poinsot, «  In situ, lieux et espaces de la sculpture contemporaine  », in cat. de l’exposition Qu’est-ce que la sculpture moderne  ?, Paris, Centre Georges Pompidou, 1986, p. 322-329.
    • Meyer Shapiro, «  On some Problems in the Semiotic of visual Art, Field and Vehicle in Image-Signs  », (conférence prononcée au 2e colloque international de sémiotique, Kazimierz, Pologne, septembre 1966), in Semiotica, vol. I, n° 3, 1969. (Trad. fr. par Jean-Claude Lebensztejn, Critique, n° 315-316, Paris, août-septembre 1973. Repris in Meyer Schapiro, Style, artiste et société, Paris, Gallimard, «  Bibliothèque des sciences humaines  », 1982, p. 7-34.)

    l) Référence de vidéo, film, etc.

    Les principes sont les mêmes que pour un ouvrage papier. Après la technique, on précisera la durée du film  :

    • Peter Fischli et David Weiss, Der Lauf der Dinge, 1987, S-8 blow-up 16 mm, 30‘. (DVD, Total Film/éditions à voir, 2005.)
    • Norman McLaren, Polychrome Phantasy, film muet, 2’ 52’’, Office fédéral du film du Canada. (Édition Norman McLaren, 21 films choisis, DVD NTSC, Cinedoc Paris Film Coop, «  Experimental Film Collection  », n° 2, 2006.)
    • Experiment in Art and Technology. Artpix (éd.), Variation VII by John Cage [1966], 41’. (DVD, Microcinema International, 2008.)

    m) Référence de site internet

    On mettra l’auteur, le titre de la page, ainsi que sa date de création, le nom du site. On pourra faire suivre par son adresse entre chevrons simples  :

    • André Gunthert, «  Youtube, la chute du “Broadcast Yourself”  », site L’Atelier des icônes, 21 avril 2010  : <http://culturevisuelle.org/icones/>

    n) Typographie de la bibliographie

    Pour les références bibliographiques, on utilise l’alinéa saillant, qui permet de séparer visuellement chaque début de référence. On évitera les tirets. On terminera toujours par un point pour éviter toute confusion entre deux références.

    • Lionel Richard, Cabaret cabarets, Paris, Plon, 1991.
    • Cabaret Performance, vol. I. Europe 1890-1910, vol. II. Europe 1920-1940, Sketches, Songs, Monologues, Mémoires, sous la dir. de Laurence Senelick, New York, Paj Publ., 1989. (Baltimore/Londres, Johns Hopkins U. P., 1993.)
    • Rae Beth  Gordon, Dances with Darwin, 1875-1910. Vernacular Modernity in France, Farnham/Burlington, Ashgate, 2008.
    • Académie du cirque et du music-hall, Histoire du music-hall, Paris, Éditions de Paris, 1954.
    • Jacques Feschotte, Histoire du music-hall, Paris, Puf, coll. «  Que sais-je  ?  », 1965.
    • Dominique Jando, Histoire mondiale du Music Hall, Paris, Jean-Pierre Delage, 1979.

    III. Illustration et annexe iconographique

    Les illustrations seront accompagnées de légendes complètes et précises.

    a) Légende des œuvres reproduites

    Les titres des œuvres d’art s’écrivent en italique. L’ordre des références est le suivant  : 

    1 Nom de l’artiste, 2 titre de l’œuvre, 3 lieu de fabrication (souvent manquant), 4 date, 5 matériaux, 6 dimensions (hauteur x largeur x profondeur), 7 collection.

    Dans les dimensions, on met toujours la hauteur en premier (contrairement aux logiciel Photoshop qui a été fait par des ignares  !).

    • George Segal, Execution, 1967, plâtre et bois, 96 x 132 x 96 cm, Vancouver Art Gallery, Canada.
    • Piet Mondrian, Losange aux couleurs claires, 1919, huile sur toile, 76,8 x 76,8 cm, Rijksmueum Kröller-Müller, Otterlo.

    Pour les installations on précisera le lieu et la date  :

    • Gianni Colombo, Entrexit, environnement, Rijksmuseum Kröller Müller, Otterlo, 1980.
    • Eliseo Mattiacci, Il Tubo, aluminium, 600 x 500 cm, réalisé pour l’exposition Lo Spazio dell’imagine, Palazzo Trinci, Foligno, 2 juillet-1er octobre 1967.

    En cas de réactivation on redoublera l’indication de lieu et de date   :

    • Christo, Corridor Store Front, environnement créé à la Documenta IV, Cassel, 1968  ; réinstallé au Mamco, Genève, 1995, dépôt de l’artiste.

    Pour une œuvre de Land Art  :

    • Michael Heizer, Five Conic Displacement, Coyote Dry Lake, Mojave Desert, Californie, 1969.

    b) Titre des œuvres

    Le titre des œuvres se met en italique.

    Majuscule

    La majuscule initiale est requise au premier mot s’il s’agit d’un énoncé ou d’une phrase  :

    • Nu dans la chambre aux rideaux jaunes (Henri Gervex)
    • La vie est un long fleuve tranquille

     Elle va à l’article et au nom qui suit, et aux autres noms en cas d’énumération :

    • La Fortune et le jeune enfant (Paul Baudry)
    • Soudard et Femme (Thomas Couture)

    Elle va au nom et à l’adjectif qui le précède, mais pas à l’adjectif qui le suit  :

    •  Jeune Fille assise tenant des fleurs dans les bras (Alfred Agache)
    •  Fillette endormie (Léon Bonat)

    Titre en anglais

    Dans les titres anglais, les substantifs et les noms prennent en général tous une majuscule initiale  :

    • Lawrence Weiner, Fire and Brimstone Set in a Hollow formed by Hand

    Mais la tendance est aussi à n’en mettre qu’un au premier mot  :

    • À l’inverse d’une telle pratique mécanisée, propre à marquer le paysage, A Line made by walking, de Richard Long, inaugure en 1967 une toute autre attitude. La trace se fait fragile, davantage éphémère, loin de toute mégalomanie démiurgique. La croix dessinée en coupant des pâquerettes, les Two lines walked through dust covered grass by the roadside, ou encore Walking a line in Peru du même artiste poursuivront sur ce registre.

    c) Crédit photographique

    On indiquera dans la mesure du possible l’origine des photographies reproduites, à savoir soit le nom du photographe, soit le propriétaire des droits photographiques, soit les deux. On évitera le terme anglais copyright qui ne rend compte que de la propriété, de même que courtesy qui se traduit par «  crédit photographique  »  :

    • Christian Robert-Tissot, Sans titre (Degré Zéro), 2010, acrylique sur toile, 260 x 190 cm, photographie Annik Wetter.
    • Renée Lévi, Ani, 2008, acrylique sur toile, 280 x 230 cm, crédit photographique galerie Evergreene, Genève.