Cabotte

En 2001, la ville de Marsannay a fait restaurer une cabotte adossée à un murger, au lieu dit Les Grasses Têtes  : sur la droite, en montant au château d’eau depuis la rue des carrières.

Cabotte des Grasses Têtes à Marsannay, 25 janvier 2020, photo ChB.

Un Fonds d’aide à la restauration du patrimoine bâti viticole, a été lancé en décembre 2017 par l’association des Climats du vignoble de Bourgogne. Il concerne les cabottes comme les murgers.

Les cabottes servaient d’abri et de remise à outils pour les vignerons. Certaines sont isolées au milieu des vignes d’autres prises dans un murger.

Cabotte entre Couchey et Marsannay, 24 octobre 2020, photo ChB.

L’administration du parc de la Combe à la Serpent, à Dijon, où se trouvent plusieurs cabottes, utilise indûment un terme d’origine provençale qui a remonté le sillon rhodanien et se rencontre au sud de la Bourgogne. Le mot utilisé dans la région de Dijon est bien «  cabotte  » ou «  cabioute  » et non «  cadole  ». (cf. Gérard Taverdet et Danièle Navette Taverdet, Le Parler de Bourgogne, Clermont-Ferrand, Christine Bonneton, 2012.)