Avant-après

Andy Warhol, 1961

Marsannay gagné par la conurbation dijonnaise

Tout au long du XIXe siècle et jusqu’à la seconde guerre mondiale, la population de Marsannay, relativement stable, a oscillé entre 700 et 900 habitants.

La construction du quartier de Champagne Haute, à partir de 1964, a profondément bouleversé ce paysage. Quelques 1082 logements pavillonnaires de type F4 ou F5 sont édifiés, par la SOGEC, responsable de l’opération ; les groupes scolaires sont construits entre 1965 et 1971, le collège voit le jour en 1974 ; en 1977, la population dépasse les 7000 habitants.
À cela est venu s’ajouter le développement des zones artisanales et commerciales : celle de Cap-Sud, à cheval sur Perrigny, initiée dans les années 1970, et celle d’Acti-Sud, enserrant la Rente Logerot, dans les années 1980.

Les photographies aériennes témoignent de cette urbanisation.

Le village lui-même a gonflé, avec le lotissement des Castors, celui du Champy, et sans compter les nouvelles constructions qui sont venues s’étirer le long de la rue du Rocher, de celle du Château, de celle du Charron, ou de celle du Carré, en montant vers les Portes. Les lotissements entre le Cimetière et le Guidon, le long de la route des Grands-Crus et de celle de la Maladière, relient désormais le village à la conurbation dijonnaise.