Les Combes

Tout le long de la Côte qui s’étire de Dijon à Nuits se succèdent des combes qui l’entaillent d’est en ouest.

Les combe de la Côte de Nuits, du nord au sud

La combe Pierre-Cuze (1)

En face du départ de l’A38.

La combe à la Serpent (2)

Au dessus de Fontaine-d’Ouche, avec ses annexes : la combe Charpeignotte, la combe Bessey (3), la combe Megdit (4), la combe de la Perrière (5), la combe Morgemain (6).

La petite combe des Noyers, entre la précédente et les Marcs-d’Or.

La combe Persil (8)

Sous le fort de la Motte-Giron.

La combe Saint-Joseph (9)

Au sud de la D108g montant à Corcelles.

La combe Trouhaude (10)

Au dessus des vignes du Chapitre, à Chenôve.

La combe Vincent Morisot (11)

Au-dessus du vieux Chenôve.

La combe du Pré (12)

Elle débute à droite du pied des lacets de la D108 grimpant à Corcelles et entaille le sud du plateau de Chenôve. Vers le haut : la fontaine de Crosne. Dominant le fond de la combe : le château de Gouville.

Carte postale, envoi du 23 janvier 1913.
Carte postale, envoi du 14 avril 1913.

La Grand combe (13)

Elle ouvre à gauche des lacets de Corcelle. Elle se subdivise sous le Gronya en combe de Grands Vaux (14) à droite et combe Semestrot (15) à gauche.

Carte postale, envoi du 1er octobre 1917
Carte postale, envoi du 2 mai 1915.

La combe Pévenelle (16)

Elle fait la limite entre Marsannay et Couchey ; son petit cirque est doté de stalactites de glaces, l’hiver.

Carte postale, envoi du 19 décembre 1914.

La combe de Vaulon (17)

Au-dessus de Couchey, surplombée côté nord par le chemin blanc qui conduit à la Rente Neuve.

La combe Laveau (18)

Au-dessus de Fixey, et ses falaises fréquentées par le club d’escalade de Marsannay. (À ne pas confondre avec la combe Lavaux, au-dessus de Gevrey.)

La combe de Fixin (19)

Avec le parc Noisot, et, au fond, les Cent Marches, surplombée côté nord par le chemin blanc qui conduit à la Rente de Chamerey. Falaises d’escalade côté nord.

La combe Liégeard (20)

Au-dessus de Brochon. Surplombée côté nord par le chemin blanc qui rejoint Chambœuf.

Entrée de la combe Liégeard à Brochon, carte postale, envoi du 8 juillet 1936.

Voir aussi La combe Liégeard en vers (une série de 17 cartes postales accompagnées de poèmes d’Éva Oubert).

La combe Lavaux (23)

Au-dessus de Gevrey, elle est empruntée par la D31 montant à Chambœuf, et rejointe vers le haut (avant et après le tunnel) par la combe St Martin (25) et la combe Vanoche (26).

Tunnel sur la route de Chambœuf surplombant la combe Lavaux, carte postale, L.V. éd., envoi de 1902.
Le tunnel et le Grand Aiguillon surplombant la partie supérieure de la combe Lavaux, carte postale, LB, Dijon, envoi du 25 juillet 1924.

La combe Grisard (27)

Au-dessus du Chambertin, franchie en haut par le tracé de l’ancienne voie ferrée du tacot de l’Arrière Côte.

La combe de Morey (28)

La petite combe au-dessus de Morey, entre les Chaffottes et le Clos de Tart.

La combe de Chambolle (29)

Au-dessus de Chambolle : la combe Ambin (30), empruntée par la D122h montant à Curley.

Combe de Chambolle, carte postale, L.V. édit., envoi de 1905.
La combe et la route de Curley, carte postale, Union phototypique parisienne, Asnières-sur-Seine, envoi du 21 juillet 1922.

Plus au sud

La combe d’Orveaux (32)), au-dessus du château du clos de Vougeot, avec en dessus, plus au nord, le chemin blanc qui conduit au château d’entre deux Monts.

Au-dessus des Richebourg, à Vosne-Romanée, la combe empruntée par la D109 montant à Corboin (33).

Source IGN, annotée par nous

Cette longue suite prend fin au débouché du Meuzin (35) en provenance de l’Étang-Vergy, qui vient arroser Nuits. Passé Nuits, les entailles des combes sont moins régulières.

Étymologie

Selon Dauzat, le mot « combe », désignant un vallon sec,  est un parmi la centaine de mots que le français a hérité de la langue gauloise (*cumba).
Albert Dauzat, La Village et le Paysan de France, Paris, Gallimard, 1941.

Le parcours Félix Batier

Il franchi ou contourne la plupart des combes énumérées ci-dessus.

« Ce sentier, au rythme soutenu, relie en linéaire Dijon à Nuits-Saint-Georges avec environ 2000m de dénivelé pour 52 km. Vous randonnerez à travers de nombreux sites naturels  : toutes les combes de la Côte de Nuits, des pelouses calcaires, des sites d’escalade…
Le départ de cet itinéraire est situé à Dijon, à la Porte d’Ouche, près de l’ancien hôpital général, à l’angle de la rue du Faubourg-Raines et de la rue de l’hôpital.
Les cartes IGN 1/25 000e nécessaires pour parcourir cet itinéraire sont 3123-O (Dijon) et 3024-E (Nuits-Saint-Georges).
L’intégralité de ce parcours est présentée sur le guide Promenez-vous en Côte-d’Or – Edition C.A.F. (Club Alpin Français) Dijon qui est disponible en librairie. »
<https://www.cotedor-randonnee.com/sentiers/parcours-felix-batier> (site du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre de la Côte-d’Or (CDRP 21).

Parcours Batier. Source : <http://www.tracegps.com/fr/parcours/circuit8076.htm>