Un tram reliant Dijon à Gevrey a fonctionné de 1909 à 1953.
L’exploitation en est initialement concédée à la Compagnie des tramways électriques de Dijon (TED).
« L’exploitation est assurée par six motrices à deux essieux, huit baladeuses ouvertes et trois fourgons mixtes voyageurs-bagages. » (Cf. Musée des transports urbains de France : <www.amtuir.org>)
La gare de Dijon-canal
La ligne, à écartement métrique, faisait un peu moins de 11 km. La gare dijonnaise était à la Barrière de Beaune (barrière d’octroi), aujourd’hui détruite, près du Port du Canal, devant l’obélisque.
(Le garage des tramways de Dijon avait été établi rue des Trois-Forgerons en 1887. La traction était animale. Le tram n’a été électrifié qu’en 1894.)

Au départ, le tracé suivait celui de l’actuelle route des grands crus.

http://plm1950.msts.free.fr/rail/SaulieuMeuilleyDijon.html
Le tram à Chenôve



Le tram à Marsannay
Le tram bifurquait au guidon de Marsannay pour emprunter la rue des Vignes (actuelle rue de la Maladière).


Une halte était au Puit de Têt. Le tram empruntait ensuite la rue du Château.



La gare principale était rue du château (actuel n°41). À cet endroit, les convois s’attendaient pour se croiser.


Entre Marsannay, et Gevrey, la ligne empruntait le chemin du bas qui porte aussi, encore aujourd’hui et sur certain tronçons, le nom de rue de la Maladière.
Le tram à Fixin
Fixin avait une gare

Le tram à Brochon
Une halte était aux Barraques de Brochon (actuelle rue de la Maladière).

Le tram à Gevrey
À Gevrey, la gare était au croisement de la rue aquatique, là où le chemin de la Maladière divergeait entre celui de Lavaux et la rue de la Combe du Bas, pénétrant dans Gevrey. Les établissements Golmard (fioul et gravier) occupent aujourd’hui cette zone en triangle,



Le tram et le Tacot
En 1921 la ligne a été intégrée au réseau des Chemins de fer départementaux de la Côte-d’Or (CDCO). Dès lors le tram partagea sa ligne avec celle du petit train à vapeur – le tacot – Dijon-Beaune par l’arrière-côte, ouverte la même année.