Louis Emile Bidault

Louis Bidault du 213e RI, tué à l’ennemi le 24 juillet 1917 au plateau des Casemates dans l’Aisne.

Né le 28 mars 1883 à Magnien (21)
Profession  : boucher
Fils de François et de Jeanne Meuriot
Mobilisé au Régiment d’infanterie d’Auxonne
21 octobre 1914  : passé au 213e Régiment d’infanterie
24 juillet 1917  : tué à l’ennemi au plateau des Casemates près de Craonne.

Citation

2 mars 1917 à l’ordre du régiment «   soldat très brave au front depuis le début, a le 28 février 1917 et les jours précédents en tant que guetteur, fait preuve d’un sang-froid et d’un dévouement admirable sous un bombardement qui bouleversait le poste d’écoute  »

Décoration

Croix de guerre avec étoile de bronze

Historique

« 1917  : Aisne  : Plateau des Casemates (22 mai), Monument d’Hurtebise, Creute du Dragon (25 juin)
Le 3 juin, après des heures de pilonnage, deux divisions allemandes s’élancèrent, se heurtant aux chasseurs à pied et alpins qui les repoussèrent.
Le 18 juillet, dès l’aube, la 18e D I fut violemment attaquée par la 5e division de la garde impériale qui lui arracha une partie des plateaux de Californie et des Casemates. Le 22, les attaques allemandes reprirent et le 213e R I perdit du terrain.
Le 24, une contre-offensive française se déclencha menée par les  18e et 164e divisions. Elle démarra à 4h15 du matin. La plus grande partie des plateaux fut repris par les 213e, 152e ,90e et 334e R I et le 41e B C P […] »
Réf. : genealogie-aisne.com

Source : argonnaute.parisnanterre

« Attaque de la 164e division sur le Plateau de Vauclerc
Le 213e y prend part
[…] Le 23 Juillet à 15 heures, le Régiment est avisé que le 24 Juillet, la 164e Division d’Infanterie fera une attaque générale pour reprendre le terrain perdu les jours précédents.
Le 6e Bataillon, plus une compagnie du 5e Bataillon
joints au 41e BCP sous les ordres du Lieutenant-Colonel Laucagne, doivent participer à l’attaque.
Mais auparavant, le 23 à 21h 30, les Allemands sortis devant la 21e Cie ont attaqué ; attaque vaine d’ailleurs ;
Le 24 à 3 h. 45, le Chef de Bataillon Marnet, commandant le 6e Bataillon rendait compte que ses éléments sont en place pour l’attaque.
À 4h 15, celle-ci était lancée sur tout le front de la Division sans préparation d’artillerie. Aussitôt les fusées allemandes déclenchent un violent tir de barrage et une fusillade intense. Les vagues d’assaut arrivent à quelques mètres de la tranchée de Troyes.
Refoulées et ramenées deux fois, décimées par le barrage et les mitrailleuses ennemies, elles sont obligées de refluer vers la tranchée de départ. Quelques éléments s’accrochent désespérément dans quelques trous d’obus où s’entassent tués et blessés.
Les troupes sont trop éprouvées pour tenter un nouvel
effort. Tout ce qu’elles peuvent faire pour l’instant est de se cramponner à la tranchée de départ. L’ordre arrive d’ailleurs, de cesser toute attaque. »
Réf.  : Anonyme, Historique succinct du 213e. août 1914-septembre 1917, Nevers, impr. Fortin, 1920.

plateau des casemates
Le Plateau de Californie
Détail de la carte IGN avec le plateau de Vauclair au nord-ouest de Craonne (orthographié « Vauclerc » en 1914-1918)

Le site historique d’Hurtebise […] accueillait avant la guerre un monument construit vraisemblablement en 1904 en souvenir de la bataille de Craonne, le 7 mars 1814, qui opposa les soldats russes et les troupes de Napoléon. […]
Ce monument, un simple obélisque surmonté d’une étoile, constituait un point de repère pour l’artillerie et fut donc entièrement détruit dès les premiers combats en septembre 1914. (Source : chemindesdames.fr.)